LA BIOELECTRONIQUE VINCENT – BEV fut mise au point par Louis-Claude Vincent dans les années 50.
Il définit trois paramètres électrochimiques (pH, rH2 et rô) capables de décrire, parfaitement toute solution aqueuse. Il inventa un appareil pour les mesurer : le bioélectronimètre et établit un mode de retranscription graphique : le bioélectronigramme.
Transposition au vivant :
Le sang, la salive et l’urine sont l’image du terrain physiologique et sont constitués principalement d’eau. Ce sont, donc, des solutions aqueuses parfaitement mesurables. Voici, l’explication du « bio » de bioélectronique.
Mais que vient donc faire l’électronique dans la biologie ?
Le terrain bioélectronique est le reflet de l’électricité cellulaire parfaitement décrite par Charles Laville dès les années 1930. Absolument tous les processus métaboliques cellulaires mettent en jeu des échanges ioniques avec l’eau, au travers de membranes électriquement isolantes (diélectriques). Ces échanges se font par l’intermédiaire, de particules électriquement chargées dont les caractéristiques sont marquées par un excès ou un défaut, de protons (ions hydrogène) et d’électrons.
Les trois paramètres électrochimiques, dits « phroniques », (pH, rH2 et rô), décrivent les trois circulations métaboliques du vivant. Trois circulations de courants électriques. Trois potentiels électriques. Trois échanges et transferts ioniques, au travers des membranes.
Le Potentiel pH , induit par le couple acide-base : H3O+/OH- , qui permet d’évaluer la circulation des ions H+ , les protons.
Le Potentiel rH2 , induit par le couple oxydo-réduction : H3O+/H2 , qui permet d’évaluer la circulation des e-, les électrons.
Le potentiel rô , inverse de la conductibilité électrique dépendant de la densité et de la mobilité des ions, soit cations (positifs), soit anions (négatifs), en suspension dans la solution. Ce potentiel indique le taux de résistance au passage du courant électrique.
Pour les solutions physiologiques, comme par exemple celle du sang veineux, par exemple, la zone de bonne santé peut, ainsi, être délimitée, par des valeurs de tolérance autour de ces points de neutralité physiologique, d’après L-C Vincent, à peu près, 7,3 pour le pH et 21 pour le rH2.
pH de bonne santé, entre 7,2 et 7,4
rH2 de bonne santé, entre 20 et 22
De même pour les limites vitales qui ont été fixées par L-C Vincent, pour le pH entre 6,2 et 9,4 et pour le rH2, entre 15 et 35. Limites au-delà desquelles la vie n’est pas possible.
Ces zones de neutralité délimitent 4 quadrants bien distincts aux propriétés physiologiques bien particulières :
Quadrant 1 : terrain acide et réduit – siège des maladies infantiles et hépatiques
Quadrant 2 : terrain acide et oxydé – siège des champignons et levures pathogènes
Quadrant 3 : terrain alcalin et oxydé – siège des maladies virales et dégénératives
Quadrant 4 : terrain alcalin et réduit – siège des dysbioses et bactéries pathogènes
Sur l’ensemble des trois liquides organiques humains (Sang, Salive et Urine). Ce système permet, au total, de fixer, une précision de neuf paramètres.
Le bioélectronigramme représente une véritable photographie instantanée du terrain. Il permet de visualiser rapidement la situation dynamique des paramètres pH (potentiel d’acidité) et rH2 (potentiel d’oxydation) d’une solution aqueuse.
Louis-Claude Vincent a déterminé, les échelles, les limites et les valeurs de neutralité des trois paramètres (pH, rH2 et rô), ainsi que les limites de bonne santé et les limites vitales. Par exemple pour le sang veineux, il a fixé avec exactitude les coordonnées de toutes les maladies qu’il a pu mesurer sur ces patients. De ce fait, il est possible de savoir, non seulement où la personne se situe par rapport à la bonne santé, mais en plus de savoir dans quel quadrant pathologique elle se trouve potentiellement, ou vers quelle maladie elle se rapproche. Enfin plusieurs mesures permettent de suivre l’évolution du terrain dans le temps et de déterminer, dynamiquement, le sens du redressement, ou du décalage, par rapport à la zone de bonne santé.
Jean-Loïc Bauchet – Rocbaron ( Var – 83)